Le 27 Octobre 2009 Hier, on a acheté une Wii. Voilà une invention formidable.
httpv://www.youtube.com/watch?v=UO5lD3X2HI0
L-A
Le 27 Octobre 2009 Hier, on a acheté une Wii. Voilà une invention formidable.
httpv://www.youtube.com/watch?v=UO5lD3X2HI0
Le 25 Octobre 2009 Hier soir, au cimetière d'Hollywood, la communauté mexicaine célébrait le jour des morts; festivité conviviale au cours de laquelle la famille, les vivants et les morts se retrouvent une fois l'an.
Selon la tradition, les familles se rendent au cimetière pour visiter les ancêtres, elles nettoient les tombes, les éclairent à la bougie et dressent des autels sur lesquels sont entassés un bric à brac d'offrandes et de victuailles autour des photos des disparus et de leurs objets personnels (fleurs porte-bonheur, cierges allumés, têtes de morts en sucre ou en chocolat, fruits, pain des morts, bonbons, nourriture appréciée par le défunt, boissons, eau bénite, tabac, poteries).
Partout, la mort est traitée avec familiarité et dérision comme un personnage quasi humain. On débute la journée par des prières et des chants, on la termine en levant son verre à la santé des défunts. De l'émotion melangée au burlesque.
Faire la fête dans un cimetière, çà désacralise sacrément la grande faucheuse et çà nous change des tronches en cire de notre Toussaint lugubre. La mort, même pas peur...
Pour le dioparama cliquez sur “plein écran”.
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La semaine passée, les enfants étaient en vacances de Toussaint anticipées. San Diego pendant 3 jours.
Nous avons logé à l'Hôtel Coronado. Mythique, entre autres raisons, pour le tournage en 1959 de "Some Like It Hot" de Billy Wilder avec Tony Curtis, Jack Lemon et Marliyn Monroe. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu ou pour les inconditionnels, un collector "Anniversaire 50 ans" de ce que l'American Film Institute considère comme la meilleure comédie du 20ème siècle vient d'être édité.
Quand j'étais ado, ma scène culte était l'une des seules ne se déroulant pas dans l'hôtel mais à bord du yacht prétendu du personnage joué par Tony Curtis, soit disant fils de milliardaire solitaire singeant les coeurs blessés pour appâter la belle et naïve Marilyn. "I've got this thing about girls. They just sort of leave me cold".
A l'époque, Tony Curtis représentait pour moi l'incarnation de l'homme chanceux. Pourtant la légende veut qu'il ne supportait pas Marilyn et à un journaliste qui lui demandait quel effet çà lui faisait d'embrasser la plus belle femme du monde, il aurait répondu "J'aurais préféré embrasser Hitler". Mouais... Une autre légende raconte aussi qu'il en était fou amoureux et qu'il n'arrivait pas à la faire quitter Arthur Miller. Dieu seul sait.
httpv://www.youtube.com/watch?v=CQkO3DwbIpI
Hier, nous avons visité "Sea World", la crème des parcs aquatiques. Mention spéciale pour le spectacle des orques : le souffle coupé d'émotion authentique devant la complicité naturelle entre l'homme et le cétacé . On en deviendrait presque philanthrope. La tentation retombe vite : à la sortie du spectacle, il y a une tente sous laquelle on peut se faire tirer le portrait avec sa famille sur un orque en plastique pour 35$.
D'autre famille se photographient devant des miroirs déformants. C'est pas beaucoup plus malin mais c'est gratuit, çà fait rire la marmaille et çà n'encombre pas les cheminées.
Le 19 Octobre 2009 Cette semaine, j'ai déjeuné avec un homme au parcours étonnant, ex-CEO de Skynet et Netlog, promis à une prolongation de carrière détonnante, il a tout envoyé valdinguer pour ne pas être là où on le place mais au contraire décider de ce que sera sa vie. Cela veut dire, entre autres choses, aller à plus de concerts. Vivant entre Bruxelles et Los Angeles, il veut du "live" presque tout les soirs, quitte à y aller seul.
Moi seul, jamais. J'ai besoin de quelqu'un pour partager mes impressions, comme une communion musicale. Damien, Gus ou Jean-Paul, mes amis pour de tant de choses et notamment pour les concerts sont un peu loin maintenant.
Il me semble avoir trouvé une partenaire de concert tant idéale qu'inattendue; Léa.
En deux soirs, on s'est fait un programme digne d'un grand écart . Dimanche, Conor Oberst, M.Ward et leur Monsters Of Folk dans un théâtre en plein air. Lundi soir, La Roux et son éléctro-pop 80's dans un ancien cinéma transformé en club de concert.
Léa ne comprend pas l'utilité d'aller à un concert si ce n'est pas pour être au premier rang. Alors, comme quand j'avais 15 ans, nous nous sommes faufilés, nous avons resquillé et poussé des épaules pour nous retrouver le nez collé à la scène.
Dans un concert, un des meilleurs moments est lorsque l'on on réécoute les chansons dans la voiture en se disant "celle-là c'était ma préférée".
Monsters of Folk "Say Please"
httpv://www.youtube.com/watch?v=nfcI2HliOIM
La Roux "Tigerlily"
httpv://www.youtube.com/watch?v=kb2-mAmCj2Y&feature=PlayList&p=EEAA5D8AD7CE2EAD&playnext=1&playnext_from=PL&index=4
Le 19 Octobre 2009 "Niagara Falls" de Harlem Shakes et "Lust For Life" de Girls.
Les premiers (East Coast) sont quasi inconnus. Tout le monde s'enflamme pour les seconds (West Coast).
Peu importe, voici deux chansons pour le Good Mood... Un Good Mood en boucle.
httpv://www.youtube.com/watch?v=JB3XJmGf5mM
httpv://www.youtube.com/watch?v=SuoTjYYqe4c
James Frey parle dans son livre des milliers de gens qui arrivent chaque jour à L.A afin d'y réaliser leur rêve.
Comme des milliers d'autres, le rêve de Peg Entwistle a viré au cauchemar.
Peg Entwistle est née en 1908 et voulait être une star, elle est aujourd'hui une icône de l'échec et de la tragédie.
Elle ne réussit à décrocher qu'un seul rôle (muet) dans le film "Thirteen Women" et ne fût même pas invitée à la première. D'humiliation en humiliation, elle tomba dans la dépression et l'alcoolisme et atteint enfin la notoriété le 22 Septembre 1932 en réalisant le plus glamour des suicides (si l'on peut dire) : se jeter du H du signe Hollywood.
James Ellroy n'aurait pas inventé mieux.
Le 17 octobre 2009 Ici, de nombreux lieux ont des noms familiers, on a l'impression de les avoir toujours connus. La mythologie de L.A. : Pacific Pallisades, Mulholland Drive, Silverlake, Malibu, Venice, Melrose. Ces endroits découverts au fil des milliers de films tournés à Los Angeles, des enquêtes d'Harry Bosch ou des romans de James Ellroy.
Pour la première fois, Anne et moi lisons le même livre en même temps. "Bright Shiny Morning" de James Frey ("L.A Story" en traduction française!!!)...
Au dos de la couverture, çà dit : une chronique audacieuse du Los Angeles contemporain. James Frey s'attache à narrer les vies dramatiques d'une poignée d'âmes perdues de Los Angeles : une jeune Latino-Américaine brillante et ambitieuse qui voit s'écrouler ses espérances dans un moment d'humiliation cuisante ; un acteur de films d'action narcissique à l'excès que la poursuite d'une passion impossible risque de détruire; deux jeunes gens de dix-neuf ans qui fuient l'atmosphère étouffante de leur ville natale et se battent pour survivre aux marges de la grande ville ; un vieil alcoolique de Venice Beach dont la vie est bouleversée par l'irruption d'une adolescente toxicomane à demi morte devant les toilettes où il a élu domicile. Ce roman puissant résonne des millions d'autres vies qui, mises ensemble, décrivent une ville, une culture et une époque. L.A. Story, en un tour de force ébouriffant, déroule les joies, horreurs et hasards inattendus de la vie et de la mort dans la cité des Anges.
C'est encore plus passionnant de lire le roman d'une ville en y habitant.
httpv://www.youtube.com/watch?v=SrUrO42TDeo
Aujourd'hui, Sasha a eu un gros coup de cafard et après deux mois, la Belgique lui manque terriblement... Pour lui changer les idées, on s'est fait une journée balnéaire à Santa Monica. Jogging le long de la baie, brasse dans le Pacifique et château sur la plage (on croirait une chanson de Benjamin Biolay).
En 2ème Secondaire, mon prof d'anglais s'appelait Ghislain Van Pakterbeecke (un nom bien british...). Il était barbu, roux et il avait une Renault 18 verte. Il était surtout passionné de Simon And Garfunkel et nous cassait les noix en nous obligeant à traduire la quasi totalité du répertoire des deux baladins ricains. A l'époque, je venais de découvrir "London Calling", c'est dire le peu d'intérêt que je montrais aux exercices pratiques. Ghislain me le rendait bien et n'était que rarement d'humeur câline à mon égard.
On vient de me faire découvrir le premier album d'Harper Simon, le fils de Paul Simon. J'aime.
Ghislain, si vous êtes toujours en vie, faisons la paix. "Mummy is in the Kitchen, Daddy is reading the newspaper"... "and this song is for you".
[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2009/10/09-The-Shine-1.mp3" text="Harper Simon - The Shine"]
Le 15 Octobre 2009 Bon puisque c'est pas tous les jours que ma chère maman découvre Iggy Pop et qu'elle semble aimer çà, voici "I wanna go the beach".
Le soleil étant revenu, j'irais bien avec Iggy.
httpv://www.youtube.com/watch?v=y3N9blw423g&feature=player_embedded#
Le 14 Octobre 2009 Je pensais cette chanson usée jusqu'à la corde.
Et bien non, il suffit d'un solo de clarinette et du vieil Iggy et çà repart (cela dit, après Houellebecq, il peut nous chanter le bottin téléphonique, on prend quand même).
Tu dussement, sans faire di bui...
httpv://www.youtube.com/watch?v=hPhuyvhHzC0
Ce soir, pour la première fois depuis que nous sommes arrivés, il pleut sur Los Angeles.
Jean et Bernadette sont repartis vers la Belgique. On est triste mais on sait qu'on les reverra bientôt.
Mon paternel, lui, je ne le reverrai pas de sitôt. C'est aujourd'hui son anniversaire. J'écoute pour la troisième fois cette reprise de Bryan Ferry en pensant à lui. Il aurait adoré et je suis presque sûr que çà pourrait même lui faire rebattre le coeur.
J'ai lu ce matin dans une interwiew de Richard Hawley, le même qu'il y a deux jours : "Si la musique ne te donne pas l’envie de baiser, de boire, de danser, de pleurer, c’est de la merde".
Pour nous, ce soir, ce sera pleurer.
httpv://www.youtube.com/watch?v=AOZ-FOcDjss
le 12 Octobre 2009 D'après « The American Heritage Dictionary O.E.D. 2nd edition », le premier usage écrit du verbe « fuck » date de 1535, dans un poème intitulé « Flen flyys » et écrit dans un mélange d'Anglais et de Latin : « (…) Non sunt in celi quia fuccant uuiuys of heli (…) » (une traduction approximative donne : « Ils ne sont pas au paradis parce qu'ils baisent les femmes de Heli (Heli étant un lieu, non une personne) » ). Une autre version prétend que ce mot prendrait ses origines vers le XVe siècle, en Angleterre, où une loi imposait la réglementation des naissances. Les gens voulant avoir un enfant allaient prendre un papier spécial sur lequel était écrit « Fornication Under the Consentment of the King » ("fornication sous le consentement du Roi") et l'affichaient sur leur porte.
Depuis longtemps, j'ai envie de pouvoir le placer, juste pour voir comment ça fait en vrai. Il faut dire qu'ici, c'est assez difficile de trouver la situation idoine vu qu'en général les gens sont très détendus, souriants et avenants.
Samedi soir, après avoir passé la journée à Venice et dîné dans le meilleur japonais du Wild Wild West, Anne, Kenny et Edwin de PIAS et moi avons été dans un bar made by Philippe Starck. Ici, le gros designer, à l'instar de l'innommable Christian Audigier est une superstar. Son saloon est impressionnant pendant 5 minutes puis vite moche et surfait. Après l'ultime finesse japonaise, le bon goût français dégoulinant.
On commande une bouteille et on s’assoit à une table. Au bout de 10 minutes, une serveuse arrive et nous demande de quitter la table illico vu qu’elle est réservée. On dit que peu nous chaut qu’elle soit réservée ou non c’est quoi ces privilèges d'un autre temps? La serveuse s’en va l’air boudeur et revient 3 minutes plus tard accompagnée d’un gugusse qui nous ordonne militairement de dégager. Comme nous ne nous exécutons toujours pas, il monte encore d’un ton. Je ne sais pas si c’est la décoration de Starck ou l’excès probable de saké mais je saisis là, l’occasion qui m’est donnée et lui assène audiblement et distinctement le mot magique de 4 lettres qui claque dans la nuit angeline.
Ensuite,tout va très vite, le félon appelle la sécurité et six molosses déboulent dans la minute. N'écoutant que mon courage qui ne me dit rien, j'abandonne. Kenny, lui, argumente en feignant (assez bien, voir ci-dessous) un air de brute épaisse.
Finalement, nous nous en repartons vers d'autres aventures.
"Non sunt in celi quia fuccant uuiuys of heli". Fuccant aussi Starck et tout son barnum.
Le 11 Octobre 2009 httpv://www.youtube.com/watch?v=B-RFrG7rnLE
Le 11 Octobre 2009 Richard Hawley vient de commettre une perle digne des meilleurs crooners, l'album "Truelove's Gutter".
Ca n'intéressera personne : il est né 5 jours après moi.
httpv://www.youtube.com/watch?v=lx4xrYx_KHY
Le 8 Octobre 2009 En ce moment, la ville du cinéma redécouvre les vertus de l'image arrêtée. Ouverture récente de la Fondation Annenberg pour la photographie, Robert Franck au Musée d'Art Contemporain (MOCA) et enfin rétrospective d'Irving Penn au Getty Center commencée en Septembre et ayant maintenant d'autant plus d'envergure qu'il a cassé sa pipe hier.
J'ai découvert récemment dans une galerie de Santa Monica, un photographe américain dont le travail m'a percuté. Mark Cohen, né en 1943, photographie depuis 50 ans, Wilkes-Barre, sa ville natale de Pennsylvanie.
Pourquoi reste-t-il dans l'ombre alors qu'il fait partie de la première division? Je n'en sais rien. C'est le mystère de la reconnaissance. En musique, le même phénomène existe. Le plus bel exemple : Piers Faccini, l'un des meilleurs songwritters vivants qui vend 500 disques en Belgique. C'est dommage mais gardons espoir; Irving Penn est mort à 92 ans et Piers Faccini doit avoir 30 ans tout mouillé.
httpv://www.youtube.com/watch?v=6rp4U8cC1CQ
Le 7 Octobre 2009 Avant 1981, Mitterand avait perdu quelques fois. Voilà ce que j'ai expliqué à Sasha qui n'a pas été élue déléguée de sa classe. Pour utiliser une expression utilisée à tout bout de champ et que je hais; en même temps, ça n'a pas l'air de l'affecter du tout.
Il y a des endroits desquels émanent des ondes particulières. Comme si le fantôme de ceux qui les ont habités planait encore. C'est mon côté midinette. Dès que je peux, je m'arrête quelques minutes devant le 5 bis de la Rue de Verneuil à Paris et je touche la grille en regardant vers le haut.. J'imagine la grosse voiture débarquant du ciel dans le petit matin de Saint Germain et sur ce trottoir, ivre et embrumé, Gainsbourg descend de la Rolls sans chaussette.
Un des endroits mythiques de LA est Laurel Canyon. Hier soir, après le restaurant, Anne et moi avons été invités dans la maison de Jim Morrison. Malgré le fait que je n'ai jamais été fan des Doors, on ne peut s'empêcher de laisser flâner son imagination. Le nouveau propriétaire a complètement remodelé la maison ... ou presque. Dans la salle de bain, derrière un morceau de plafonnage, subsiste encore un morceau de l'ancienne douche. Sur le carrelage banal, un mot laissé sans doute un matin d'ivresse par la petite amie du vieux Morrison. "I Love You Jim".
Bashung refroidi, je doutais vraiment que la chanson française puisse encore avoir un intérêt quelconque. Doute évaporé. Certaines des dernières chansons de M sont magnifiques.
Le 5 Octobre 2009 Ici, on entend souvent : "Yeah man, that's cool. So cool".
L'expression n'est pas d'aujourd'hui.
En jazz, deux des inventeurs du "cool" sont les californiens binocleux Dave Brubeck et Paul Desmond (Agnan, il est binocleux aussi mais tout comme son prénom, il est même pas cool. A propos, j'ai vu sur un site que le prénom Agnan n'a été donné, en France, que 74 fois depuis 1946. Nicolas par contre est beaucoup plus commun, 393.581 fois).
Bon pour revenir aux copains Dave (956 fois) et Paul (377.563 fois), ils jouent "Koto Song" enregistrée en 1966 ... à Flagey.
Et pour être cool, ça l'est.
httpv://www.youtube.com/watch?v=LbdD9gPnhhM&feature=PlayList&p=35C622400E8CF57D&playnext=1&playnext_from=PL&index=2
Le 4 Octobre 2009 Bertrand est arrivé vendredi soir pour quelques jours.
Hier, en lui montrant la ville, la pleine lune planait au dessus des billboards de Sunset Blvd.
Depuis hier, lalibre.be n'est plus ma page d'accueil Internet. Par contre, je garde un lien bien plus amusant avec la Belgique en écoutant chaque semaine le podcast de Rudy Léonet et Hughes Dayez. Ecouter "5 heures" tout en conduisant dans les rues de la capitale du cinéma est un exercice instructif et rafraichissant. Ce matin, le pertinent Dayez ne faisait que confirmer mon pressentiment; à savoir qu'en France, des producteurs vénaux n'ayant rien à envier à ceux d'Hollywood ont insulté la mémoire du Petit Nicolas. Après Amélie Poulain (nominé 5 fois aux Oscars), les Ch'tis (Dany Boon est à L.A pour l'adaptation hollywoodienne), les Choristes, voici une nouvelle ode à une France camembert tendance réactionnaire. Bientôt, un "Petit Nicolas Land"?
Hier avec Bertrand, on a essayé des masques d'Halloween. Je sais pas si c'est la pleine lune ou la poésie fracassée de Sempé et Goscinny, mais parfois, j'ai des envies de meurtre.
Le 2 octobre 2009. Il y a 30 ans. A Forest avec les paroles de At Night.
A part le pantalon rose de Robert (dans lequel il ne rentrerait plus aujourd'hui), la came est encore très bonne. On peut même dire que c'est de la pure.
httpv://www.youtube.com/watch?v=-DE1ndftmPE
Le 1er Octobre 2009 Oserais-je dire le train-train? Non, bien sûr puisque c'est bien de cela dont nous avons voulu nous éloigner en venant ici. Par contre, ces derniers jours, peut être moins d'anecdotes croustillantes ou d'expériences nouvelles dignes d'être racontées.
Bernadette et Jean-Pierre participent à l'installation dans la maison.
Notre ami new-yorkais Thierry est venu passer quelques jours à L.A. Diego est scotché à ses basques et veut vraiment savoir s'il est le super héros qu'il prétend être.
Sasha veut s'intégrer dans son école et se présente aux élections comme déléguée de classe. Bien entendu, c'est à la sauce américaine : présentation du programme sur panneaux électoraux, défense et argumentation des propositions devant la classe,... Bref, elle ne pense qu'à çà.
Dimanche soir, elle a répété son speach. Dans l'auditoire, elle avait du "beau linge" pour la gestion de sa campagne, Thierry et son ami Eduardo, top manager east and west coast de l'agence de pub Imagation (excusez du peu). Ce slogan, quelle trouvaille! Avec çà, si elle ne gagne pas...Résultat mercredi prochain.
Il n'y a rien de plus triste qu'une décoration de Noël en Octobre. Ici le gros truc, c'est Halloween et on est déjà en plein dedans. On va pouvoir se déguiser en à peu près n'importe quoi (moi le gorille, toi la banane). Il y a des squelettes partout et à y réfléchir, c'est une bonne idée, cette démystification de la mort représentée dans des emballages plastiques sur des rayons de supermarché. Cà calmerait presque mes angoisses. J'ai dit "presque"...
Cet après-midi, j'ai reçu une démonstration de passion, d'imagination, de fraîcheur et de simplicité. On m'a présenté aux Olson Brothers, deux frères de 22 et 27 ans en basket et T-Shirt qui ont juste l'ambition de révolutionner le cinéma hollywoodien. Depuis 10 ans, ils ont ingurgité toutes les technologies les plus complexes et avant-gardistes en programmation digitale, motion capture, effets spéciaux et image de synthèse. Les mains dans les poches, ils vous expliquent comment fonctionnent Matrix ou Toy Story et pourquoi le prochain James Cameron est un ratage total. Ils viennent de réaliser le premier trailer d'un film qui n'existe pas encore : le leur.
Les brothers ont écrit le scénario et tourné avec des bouts de ficelles (les cascades réalisées dans leur chambre avec des caméras attachées à des hélicoptères télécommandés et des petites voitures). Ensuite, ils ont passé des milliers d'heures sur leur mac à enlever du réel et rajouter du virtuel. Aujourd'hui, ils cherchent des producteurs pour un film d'action qui, grâce à leur maestria technologique, coûtera 60 fois moins cher qu'une super production hollywoodienne (ils ont sorti 1500$ de leur poche pour financer le trailer). En expliquant leur projet, ils étaient en transe et hilares. En les voyant, pendant quinze minutes, je me suis dit que çà devrait être pas mal aussi d'avoir un frère!
httpv://www.youtube.com/watch?v=BPJKhWQXPCE