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Blue Bitch

Le 23 Mai 2012

Hollywood Blvd, ça devient vraiment n'importe quoi. Cet après midi, on aurait juré voir un schtroumpf bas du cul y faire le trottoir. Comme je conduisais, j'ai demandé à Sasha de prendre une photo et puis j'ai sifflé le nain bleu comme on le ferait pour une fille de joie. Quand il s'est retourné, boudiné dans son costume tout pourri et plutôt effrayant, je me suis dit qu'à choisir, je préférerais encore me taper Gargamel. 

Skydive

Le 20 Mai 2012 Je suis très admiratif de ce qu'a fait Anne hier après-midi, moi qui ai le vertige au sommet de la butte du Lion de Waterloo. Je vous rassure, la déformation du visage ne dure que le temps de la chute.

 httpv://youtu.be/T6tZCGwNC_4

 

London, first class

Le 15 Mai 2012

Sur le lit froissé d'une chambre d'hôtel, Julie London, que l'on devine en tenue d'Eve sous son Burberry, tient une cigarette du bout des doigts et semble nous appeler pour une aventure torride et élégante.

Cette image venue d'un autre temps me fait chavirer autant que les paroles de la chanson en forme de ce que je pense être un oxymore  : Nice girls don't stay for breakfast ... Please pass the jam.

Oxymore ou pas, tu peux rester pour  tous les petits déjeuners du monde, j'ai des réserves de confiture pour 1000 ans.

[audio:http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2012/05/nice.mp3|titles=Nice Girls Don't Stay For Breakfast|artists=Julie London]

Lafayette

Le 12 Mai 2012

La semaine dernière, j'ai accompagné James Trussart qui apportait sa nouvelle guitare à Lil'Buck Sinegal. Aller à Lafayette, c'est un peu remonter le fleuve de la musique jusqu'à sa source. Tout l'imaginaire devient soudain réalité : la moiteur, les poulets dans la cour près de la carcasse d'une vieille Cadillac, les gris-gris, le train qui passe au loin et surtout, la simplicité.

httpv://youtu.be/DSoX2Q4P1mQ

L'inconnu

Le 11 Mai 2012

Je ne saurai jamais qui est cet inconnu qui me regardait fixement alors que je photographiais Anne pendant le concert de Bruce Springsteen à New Orleans. Si quelqu'un le reconnait, dites lui de s'acheter une autre chemise.

 

:-)

Le 24 Avril 2012

Le meilleur moyen de savoir si une comédie résiste à l'offensive des années est de la montrer aux nouvelles générations. Quand j'étais petit, je trouvais déjà Fernandel supra pénible mais ce n'est sans doute rien à côté de la réaction que pourraient avoir mes enfants s'il me venait l'idée de leur infliger les facéties pathétiques de Don Camillo.

Par contre, dimanche soir on a mis The Party (1968) au banc d'essai et Diego a classé illico Peter Sellers dans son top 5 de l'hilarité. Comme dans Playtime (1967) de Tati (influence revendiquée de Blake Edwards), le film suit un personnage de doux rêveur plongé malgré lui dans le tohu-bohu burlesque du monde contemporain et bien entendu, le gogo n'est pas toujours celui que l'on croit.

Au bon milieu de la réception qui dégénère dans une maison ultra-moderniste et imaginaire de LA, on retiendra cette scène de coolitude absolue où la gracieuse Claudine Longet  chante une bossa-nova toute douce d'Henry Mancini devant des hommes fumant le cigare et des femmes aux coiffures improbables. La nostalgie camarade...

httpv://www.youtube.com/watch?v=_KEwPO3femI

I can't stand the rain

Le 18 Avril 2012

On ne connaît presque rien d'Alain de Lille, poète et théologien français du 12ème siècle sinon qu'il est l'auteur du célèbre proverbe "après la pluie, le beau temps". Maintenant, on sait aussi que ce sinistre abruti n'a jamais vécu en Belgique.

Palm Springs dans une boîte à chaussure

Le 15 Avril 2012

Ce matin, Diego est arrivé en pleurs dans notre lit car il venait de se souvenir qu'il devait rendre un "gros" travail pour lundi matin. L'exercice consistait à choisir une région ou une ville de Californie et d'en illustrer la flore, la faune et tout le toutim par un bricolage. Anne m'a regardé d'un air désolé qui semblait me dire "mon pote, ton dimanche est foutu parce que la maquette de la ville en plasticine, c'est toi qui vas te la manger". Pour finir, on s'est retrouvés comme des gros malins chez Michaels, un supermarché pour modélistes comme il n'en n'existe qu'aux Etats-Unis.

Sur le chemin du retour, nos amis Nathalie et Emile nous ont invité à prendre l'apéro dans leur nouvelle maison dont ils venaient d'avoir les clés et à trois heures de l'après-midi, la construction de Palm Springs n'avait toujours pas commencé. Finalement, comme l'heure tournait, on a décidé de s'y mettre à six adultes avec Diego qui donnait ses instructions: Pierre-Yves a fait les chaises longues, Emile les rochers, Anne F. et Nathalie le jardin, ma chère et tendre la piscine et moi le pavillon moderniste (si on peut dire).

Après deux heures de travail d'équipe, on était tous fiers en imaginant Diego faire son entrée héroïque dans la cour de récré avec la magnifique maquette entre les mains et sans doute aussi un peu jaloux de ne pas pouvoir y aller nous-mêmes. Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine, on attaque New York.

 

A 69 ans, j'ai quitté ma province...

Le 10 Avril 2012

Le succès s'arrache avec les dents aux Etats-Unis et afin de ne pas perdre de temps, Johnny a décidé de se lancer. Totalement inconnu de ce côté de l'Atlantique, il donnera la semaine prochaine le premier concert de sa carrière américaine dans un petit théâtre de LA, soit deux jours après la venue du sémillant Charles Aznavour (qui remplit quand même des salles quatre fois plus grandes que Jojo). Il faut bien admettre que les USA auraient le droit de mégoter sur la fraîcheur de la marchandise que la France essaie de leur fourguer. Cela dit, moi qui n'ai pas une affection débordante pour Johnny, je trouve plutôt sympathique qu'il accepte de recommencer à zéro, comme s'il se voyait déjà en haut de l'affiche et qu'en dix fois plus gros que n'importe qui son nom s'étalait...

Les bijoux de Johnny Jewel

Le 6 Avril 2012

Johnny Jewel fait partie des musiciens les plus en vogue de LA. Tête pensante des merveilleux Chromatics, Desire ou Glass Candy, il est l'un principaux représentants du nouveau son de la Californie. Sa musique est l'héritière revendiquée et assumée des eighties. A mon avis, son fait d'arme le plus abouti est une bande originale composée (sous le pseudo de Symmetry) pour Drive et qui ne sera mystérieusement jamais retenue par les producteurs du film. Aujourd'hui, ces deux heures de musique sont rassemblées sous le titre ironique de  Theme For An Imaginary Film, le soundtrack idéal pour un tour en voiture dans les nuits de Los Angeles ou d'ailleurs.

[audio:http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2012/04/1-02-City-Of-Dreams.mp3|titles=City Of Dreams|artists=Symmetry]


Halle Berry et le poivrier

Le 1 er Avril 2012

Aujourd'hui, un ami m'a annoncé avec fierté qu'il avait vu Halle Berry à une table du restaurant dans lequel il déjeunait ce midi. Je le crois sur parole même si la photo qu'il a prise discrètement avec son iphone est on ne peut plus approximative. En revanche, il a réussi un magnifique Edward Hopper.