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Le 24 Avril 2012

Le meilleur moyen de savoir si une comédie résiste à l'offensive des années est de la montrer aux nouvelles générations. Quand j'étais petit, je trouvais déjà Fernandel supra pénible mais ce n'est sans doute rien à côté de la réaction que pourraient avoir mes enfants s'il me venait l'idée de leur infliger les facéties pathétiques de Don Camillo.

Par contre, dimanche soir on a mis The Party (1968) au banc d'essai et Diego a classé illico Peter Sellers dans son top 5 de l'hilarité. Comme dans Playtime (1967) de Tati (influence revendiquée de Blake Edwards), le film suit un personnage de doux rêveur plongé malgré lui dans le tohu-bohu burlesque du monde contemporain et bien entendu, le gogo n'est pas toujours celui que l'on croit.

Au bon milieu de la réception qui dégénère dans une maison ultra-moderniste et imaginaire de LA, on retiendra cette scène de coolitude absolue où la gracieuse Claudine Longet  chante une bossa-nova toute douce d'Henry Mancini devant des hommes fumant le cigare et des femmes aux coiffures improbables. La nostalgie camarade...

httpv://www.youtube.com/watch?v=_KEwPO3femI