Le 12 Octobre 2012
Depuis quelques semaines, j'ai un peu délaissé ce blog au profit d'Instagram. Plus séduisant que Twitter, les photos mises en ligne traduisent souvent de manière sensible la personnalité des gens que l'on suit; que ce soit son meilleur ami, le boucher, Ed Templeton ou Obama. Même si certaines photos sont d'une banalité affligeante, la poésie innée de l'image soustrait le plus souvent Instagram à la vulgarité.
Apparemment plus populaire aux USA qu'en Europe (le continent de l'image contre celui de l'écrit), l'application génère parfois des comportements assez étonnants et l'exemple de Johnny Hallyday pourrait nourrir une famille de sociologues pendant cinq générations. Sur son Instagram, Johnny expose des photos de sa vie privée pour lesquelles des paparazzis seraient prêts à vendre leur mère. Tout en reprenant le contrôle de son image, il nous livre des clichés assez ordinaires de son intimité et semble vouloir nous montrer qu'il est simplement devenu un vieux Monsieur Tout le Monde débarrassé des oripeaux stupides de rock star à la noix. En ce qui me concerne, je le trouve enfin sympathique et je lui souhaite longue vie à LA ou ailleurs.
(Johnny, je suis content de voir que tu as un train de vie beaucoup plus new-age qu'avant mais fais gaffe de pas abuser des jus de pastèques ou tu risques d'avoir de méchantes envies d'avoir envie).
