Le 20 Février 2012
Quand Thierry du label Cinq7 m'a donné le disque de Rover (sortie prochaine le 27/02/2012), la tronche de l'ogre chevelu tirant la gueule ne m'a pas vraiment donné l'envie d'aller plus loin. Pire encore, j'ai pensé me trouver face au clone de l'empereur des brise-burnes; le pleurnicheur Antony & The Johnsons.
Mais la comparaison s'arrête là car si les chansons de ce dernier nécessitent soit un Prozac, soit un Imodium, la musique de Rover évoque plutôt la puissance et la distinction d'un Ziggy Stardust du XXIe siècle. La richesse et la variété des compositions en font un album énorme élaboré par un géant dont le physique et la subtilité évoquent plutôt Oscar Wilde. A bien y réfléchir, cette comparaison semble plus adéquate.
[audio:http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2012/02/01-Aqualast-1.mp3|titles=Aqualast|artists=Rover]
