Le 15 Février 2011
Los Angeles plays itself est un film de montage de Thom Andersen considéré comme le travail à ce jour le plus complet sur l'image de L.A. à travers le cinéma américain. Pour une question de droits à l'image, ce film de trois heures réalisé en 2003 n'est jamais sorti mais est disponible sur youtube (en douze parties dont voici la première).
S'il est une ville qui existe par et pour les images, c'est bien Los Angeles. Grâce au développement de l'industrie cinématographique, au pied des collines de Hollywood, cette localité de fermiers est devenue en cent ans le lieu du cinéma, son temple à la fois chéri et honni. Les trottoirs pavés d'étoiles - plus souvent filantes que brillantes -, les studios des plus grandes majors s'étalant sur des hectares, les villas parquées sur Sunset Boulevard... Toutes ces données participent du mythe qui fait de la cité des anges la ville des stars et des paillettes. Longtemps perçue comme la nouvelle Babylone par les puritains américains, elle symbolise l'irréalité même, l'évanescence des images mais aussi les plaisirs et interdits que celles-ci véhiculent.
Ainsi la ville baigne dans l'illusion de sa propre existence.
httpv://www.youtube.com/watch?v=K-DWcJLrSuU Trailerhttpv://www.youtube.com/watch?v=7SNc41zyLJ0 Part 1/12
Extrait Les Mensonges des anges (fluctua.net)