Palm Springs

Le 15 Aout 2010

111° Fahrenheit, 44° Celsius. Bienvenue dans le four désertique et montagneux de Palm Springs, paradis de la nonchalance. Les indiens sont partis depuis un siècle et ont laissé la place aux retraités et aux gays ou les deux à la fois. Moi qui ne suis pour l'instant ni l'un ni l'autre, j'aime cette atmosphère mid-century désuète qui génère une tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain ce qu'on peut faire le jour même (ce que les psychologues savants appellent fort joliement la procrastination). A Palm Springs, il y aussi les plus belles maisons modernistes de la planète, des brumisateurs aux terrasses des restaurants, Michel Polnareff et des cactus à perte de vue.

Comme disait le chanteur aux éternelles lunettes et à la coiffure de mouton : on ira tous au paradis, même moi.. Cela étant, au bout de ces deux journées passées tous les trois avec Diego,  nous sommes contents de retrouver la fraîcheur et le soit disant enfer de Los Angeles.