Ce Mortel Ennui

Le 5 Février 2010 La semaine passée, j'ai vu, lu et entendu la France de tout bord (même les Inrockuptibles, à mon avis plus du tout incorruptibles) se prosterner devant le "conte" sur Gainsbourg de Joann Sfarr. Je ne l'ai pas vu et n'ai aucune envie de le voir. Par contre, j'ai subi quelques extraits de la bande-son et je suis resté sans voix devant le massacre du répertoire de la Tête de Chou commis par les représentants de la nouvelle chanson française de mes deux.

Je trouve un peu pathétique cette France qui, incapable de se réinventer, continue (après la Môme, le Petit Nicolas ou Coluche) de fantasmer ses icônes du temps passé. En guise de mortel ennui, je préfère l'authentique.

httpv://www.youtube.com/watch?v=aqg-vqo-BL4

Le paradoxe c'est que pendant ce temps-là, à Los Angeles ou ailleurs (mais en tout cas plus qu'à Paris), tout le monde célèbre et encense la musique française contemporaine; celle de Sébastien Tellier, Phoenix, Justice, Emilie Simon et les autres.

Quelqu'un pourrait d'ailleurs m'expliquer pourquoi, aujourd'hui, la majorité des artistes français tenant le haut du pavé chantent ou s'expriment en anglais (mouvement initié par Gainsbourg himself)? Peut-être pour se démarquer des blaireaux représentant une France qui sent bon la naphtaline, la Peugeot 308 et Jean-Pierre Pernaut?

httpv://www.youtube.com/watch?v=fwNsiJAcoJA

httpv://www.youtube.com/watch?v=_Vq_1xt6vuY