Le 2 Novembre 2009
Il y a quelques jours, mon ami Damien me racontait le souvenir d'une journée particulière passée il y a dix ans en compagnie d'Elliott Smith, icône américaine d’une génération noire et désemparée.
Hanté par le fantôme des Beatles, Elliott Smith a, comme ses idoles, tout donné en très peu de temps. Il compose cinq albums en six ans au terme desquels sa carrière fulgurante s'arrête net en 2003. Il meurt dans des circonstances encore floues et comme Nick Drake, il n'aura la reconnaissance qu'à titre posthume. Des mélodies faussement simples et réellement mélancoliques, des textes exorcisant ses pires démons, une voix enfantine et crépusculaire. Du tragique dans la légèreté.
httpv://www.youtube.com/watch?v=FQrhA6QtWOM
Aujourd'hui, sur les murs du 4334 Sunset Boulvard, l’endroit où la photo de la pochette de "Figure 8" a été prise, les gens témoignent encore jour après jour de la richesse qu'apporte à leur vie la musique d'Elliott Smith.
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